Page principale - S'identifier - Contact

À propos de la version 3 de Dragon Dictate (sur Mac)

(Logiciel de dictée vocale)

J'ai toujours des problèmes de profils quand je change de machine. Je n'arrive pas toujours à réactiver le profil précédent enregistré ; cela passe moins de temps à refaire l'apprentissage (c'est effectivement 5'), que de chercher à recharger le précédent profil, mais on perd son vocabulaire spécifique.
La dernière fois que cela m'est arrivé, j'étais exaspéré et ai fait la séquence d'apprentissage à toute vitesse ; la reconnaissance a été plus performante que pour les profils précédents...
J'utilise essentiellement Dragon Dictate pour les longs textes ; un avantage latéral :  on conserve les mains totalement libres. Très pratique quand on veut résumer quelques pages d'un livre (dont on ne veut pas casser la couverture pour pouvoir ensuite le revendre à l'état comme neuf).

Pour les obsédés textuels, Nuance, l'éditeur de Dragon Dictate, propose PDF Converter qui permet d'annoter des PDF. Il peut aussi convertir les .pdf en .doc (entre autres choses) mais je trouve cette fonction moins convaincante.
Il coûte environ 80 € mais j'utilise toujours la version démo pleinement et indéfiniment fonctionnelle. Simple inconvénient : toutes les pages .pdf annotées sont frappées du logo Nuance mais cela reste discret.

Enfin pour ceux qui veulent "écouter la presse", c'est-à-dire écouter sur leur ipod des articles de journaux  précedemment copiés-collés dans Text Edit, je conseille Ghost Reader, environ 45 € par langue (bilingue 70, trilingue 90). Increvable et très fiable.
Seul inconvénient : le robot qui parle ne sait pas lire les textes écrits d'origine en plusieurs langues. Et pour les puristes, il faut savoir que c'est une voix synthétique, cela peut en agacer certains. Ce n'est donc pas un audiolivre lu par un acteur, comme les inimitables André Dussolier ou Fabrice Luchini.

Techniquement je relate le détail de ma pratique dans un article d'il y a déjà quatre ans, mais toujours valable ici .

À vos micros !

‪La parisienne et le paysan du Mali‬

Francophonie de territoire et francophonie de distinction

Ces réflexions sur la dualité linguistique (ici) m'amènent à partager avec vous ce constat selon lequel il y a une opposition interne entre l'universalité voulue de la francophonie et le côté élitiste de l'usage que font certains de la langue française.

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :

       

‪La francophonie en France dans une société duale‬

Exercice de politique fiction

Pour reprendre le texte sur mon hypothèse basse (dans ce même forum ici), j'imagine, dans le futur, la situation de politique-fiction suivante : si le français comme langue persiste en France, nous serons, dans le pire des cas, car ce n'est pas bien entendu ce que je souhaite, en présence d'une société duale : entre ceux qui maîtriseront la langue et ceux qui la maîtrisont de moins en moins.

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :

         

Gérard de Villiers à l'honneur dans le New York Times

L'auteur de SAS n'est pas traduit en anglais

Gérard de Villiers, l'auteur de SAS, est à l'honneur dans le New York Times, ici.  Un article de neuf colonnes, très approfondi. Ici un article d'un contributeur du Monde assez bien résumé . , un petit condensé, chez Atlantico, mais bienveillant.

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :

         
 

L'anglomanie des élites courtisanes

À propos d'un article d'Olivier Magny sur Atlantico

Olivier Magny, dans un article sur Atlantico  intitulé "Paris est-elle vraiment la capitale de l'arrogance et de l'hostilité", montre les raisons qui ont contribué à faire de Paris la "capitale du conformisme et de la bien-pensance".

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :

500 millions ou 1 milliard d'Africains francophones en 2100 ?

La question de la transition démographique

La question que je me pose : est-il bien raisonnable de s'appuyer sur la démographie, et plus exactement sur l'absence de transition démographique, pour se réjouir de la croissance plus qu'exponentielle des locuteurs francophones en Afrique au cours du XXIe siècle ?

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :

 

Proposition de logotype pour La voix francophone

Forum autour de la francophonie




 
Marc, créateur et animateur du cybercarnet le français en partage, hébergé sur la plate forme Overblog, a décidé d'élargir son audience en créant un forum associé :  la voix francophone (forum autour de la francophonie) sous phbBB.
Voici une proposition de logotype.
J'ai repris les couleurs du logotype officiel de la francophonie, comme ci-dessous :
J'ai ensuite retranscrit en termes graphiques le lien entre les continents, mais de façon différente, puisque je n'ai pas utilisé le système d'imbrication décalée des cinq arcs de cercle, symbole des cinq continents.
J'ai plutôt utilisé l'image d'un planisphère stylisé centré sur l'équateur et évoquant toujours la dimension multicontinentale de la francophonie.
Cet usage de cinq couleurs différentes associées à des anneaux reliés entre eux se retrouve également dans le drapeau olympique.
L'ensemble peut évoquer également un bracelet mérovingien, porté par les Francs. Ce peuple guerrier a laissé peu de mots dans la langue française aujourd'hui, mais a l'insigne honneur d'avoir donné à la postérité le nom Francie puis France, à l'origine du mot francophonie. Ce symbolisme permet de rappeler l'origine historique et non géograhique de la langue française, parlée aujourdhui sur les cinq continents.

Logotype déposé à l'INPI le 28 Janvier 2013.


La francophonie au XXIIème siécle

Le couple Chine Afrique est le véritable avenir de la francophonie

Nous partons d'une hypothèse francophone basse. Le français n'est plus parlé en France à la fin du XXIe siècle. Il est en effet remplacé soit par l'anglais, soit par une ou plusieurs autres langues pouvant apparaître sur la scène linguistique. En tout état de cause, dans ces conditions extrêmes, le français, hors du sol de France, accéderait néanmoins de plein droit au statut de langue ancienne, avec le prestige lié à cette nouvelle situation.

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :




 

Revue de presse francophonie 1

Sur Atlantico :
http://www.atlantico.fr/decryptage/abuse-t-on-franglais-francois-appert-527977.html

"Abuse-t-on du franglais ?
De plus en plus de mots anglais se retrouvent dans la langue française, et les journalistes sont les premiers à les utiliser. Un problème, car le Français moyen ne parle pas forcément anglais et ne comprend donc pas toujours de quoi il s'agit".

Plutôt une charge contre le franglais que contre l'anglais.

La suite ici
Sur le forum de la voix francophone :



 

Quelle(s) langue(s) pour l'Europe ? (2)

Discours de Herbert Van Rompuy à Oslo le 10 Décembre 2012

Pour illustrer ma précédente proposition de découpage de l'Europe en trois aires linguistiques, je ne peux que me référer au discours qu'a tenu à Oslo Herbert Van Rompuy, président du Conseil Européen, le 10 Décembre 2012. Il a utilisé au milieu de son discours la phrase suivante : Ich bin ein Europäer, Je suis fier d'être européen, I am proud to be European.
Ce discours est téléchargeable ici :
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ue-sortira-renforcee-de-la-crise-promettent-les-laureats-du-nobel?id=7889456
Il a bien utilisé trois langues, non pas une (devinez laquelle...), ni deux (difficile d'ignorer le français s'il avait choisi l'allemand et vice-versa) ; ni quatre ou davantage, car il aurait mis alors l'accent sur la Tour de Babel qu'est en réalité l'Europe, réalité qu'il n'aurait sans doute pas été opportun de rappeler en ce jour de célébration.

Typologie des anglophones avertis

Il y a quatre types d'anglophones (plus ou moins avertis) parmi les Français francophones. Ces quatre types sont calqués en fait sur les 3 spécialités du baccalauréat général français. Auquel on ajoute le quatrième type qui est hors système scolaire.
1/ L'anglophone littéraire. Sa connaissance du poète Yeats ne lui donne pas l'assurance d'un bon accent dans l'art de la conversation. Toutefois les plus doués d'entre eux peuvent rivaliser avec l'anglais si particulier des Royals. Ce sont les anglophones les plus avertis de tous.
2/ L'anglophone économique. Dans sa version débutant, l'anglophone de formation économique, aurait tendance à pratiquer le globish. Dans la version avancée, nous sommes alors en présence du Business English, l'Anglais des affaires, qui, en fait, est pratiqué également par bon nombre d'hommes politiques (quand ils atteignent un certain niveau bien sûr).
3/ L'anglophone scientifique. Brillant dans son domaine, il sait communiquer avec ses pairs, mais fait relire ses articles scientifiques par des anglophones. Contrairement aux deux précédents : les littéraires savent écrire, et les hommes d'affaires ont des secrétaires ou des avocats qui écrivent pour eux. L'accent qu'il prend, quand il débutant, et même confirmé, est généralement à couper au couteau.
Il est même difficilement compréhensible pour un anglophone appartenant aux autres catégories. Mais on l'écoute malgré son handicap, parce que, par définition, il a toujours quelque chose à dire qui n'a jamais été dit.
4/ L'audodidacte enfin, qui peut être bachelier, mais qui a vraiment appris à parler anglais en tant que routard dans des situations pratiques. C'est le plus spontané, comme par exemple, celui qui a acquis la langue de tous les jours avec un Autrichien rencontré en Suéde.
Ces quatre types peuvent se combiner.
Le routard peut devenir un chercheur, l'anglophone économique peut épouser un anglophone natif et rejoindre peu à peu la catégorie des anglophones littéraires.

Quelle(s) langue(s) pour l'Europe ?

Quand les citoyens, et non pas seulement certains professionnels, seront obligés de converser avec les citoyens de l'Europe entière, dans leur vie quotidienne, leurs relations familiales, la solution de l'anglais, pour des raisons historiques récentes, semblerait logique. Mais l'anglais n'est pas une langue dans laquelle les peuples pourraient  en quelque sorte fraterniser, c'est à dire au moins avoir des rapports chaleureux. Moi qui ne parle pas italien, ni portugais, ni roumain, je trouve toujours un peu déplacé, sinon ridicule, de m'adresser à eux en anglais. J'ai l'impression de rater quelque chose. Avec le latin, et avec l'esperanto dans une moindre mesure, chacun de ces types de locuteurs se retrouverait en territoire familier, parce que le latin est une langue à demi-étrangère seulement, puisque c'est une langue qui a précédé toutes les langues romanes actuelles.
Cette notion de familiarité est importante pour le rapprochement entre les peuples comme on disait on temps de l'Internationale (autre tentative de fédération des peuples...). Ainsi, dans la campagne profonde du Québec, chez un dépanneur (petit magasin d'alimentation, et de bricolage) par exemple, s'il est difficile pour un Français de France de bien comprendre ce qui s'y dit, y-a-t-il, malgré les difficultés de compréhension, une bienveillance spontanée, un effet de cousinage.
A contrario, je n'éprouve pas de gène particulière quand je parle anglais avec un allemand, mais le contact reste purement formel.
Il faudrait donc, à mon sens, découper l'Europe politique actuelle en trois aires linguistiques.
En effet, j'envisagerais le latin (et peut être à la place le français en raison du poids économique et culturel de la France) pour l'Europe du Sud (de la Belgique wallonne au Portugal, sans oublier la Roumanie, la Grèce pouvant s'y rattacher), l'allemand pour l'Europe centrale et du Sud-Est, et l'anglais pour l'Europe du Nord et du Nord-Ouest (de Jersey à la Suède). Resteraient problématiques les cas de la Finlande, de l'Irlande, du Pays Basque, de l'Estonie et de la Hongrie.

Plus d'articles :